Pour les non arabophones, la pancarte dit : "C'est mon identité, ma liberté (sic), mon avenir" Tunis, le 21-01-2011 |
En ce dimanche saint de l'an de grâce deux mil onze la Tunisie accueillait triomphalement le dit Cheik (ex-Emir) Rached Ghannouchi grand manipulateur devant l'Eternel ! N'avait-il pas dit en 1988 : "J'ai toute confiance en Dieu et en Ben Ali" ? Il l'avait d'ailleurs soutenu pendant la présidentielle de 1989 et aurait même négocié en secret, avec un certain Moncer Rouissi, l'éventualité d'une union nationale avec le RCD !
L'opportunisme de R. Ghannouchi se conjugue désormais à une patiente quête du pouvoir. Car l'homme est assez intelligent et a trop attendu pour se précipiter la tête la première dans des déclarations du genre "je serai candidat aux prochaines présidentielles". Il préfère tâter le terrain, jauger sa popularité après 20 ans d'exil. Il sait que son heure viendra ; et puis si ce n'est pas lui qui en profite, autant ne pas saborder les chances de son parti ! Il sait toutefois qu'il a une solide base très mobilisable et de nombreux "indécis" qui peuvent basculer de son côté. Il a enfin l'avantage d'avoir, contrairement à l'écrasante majorité des autres formations politiques, un positionnement très clair et un programme facilement "empaquetable" pour séduire le citoyen bêta.
Le péril vert est en marche. Les forces démocratiques doivent se mobiliser afin d'orienter la constitution en genèse vers une mise en place et une protection effective des principes républicains et laïques qui doivent présider à la vie socio-politque du pays. Il faut instaurer des garde-fous qui empêcheraient l'instauration d'une nouvelle dictature et de nouvelles restrictions des libertés. La plus grande vigilance est de mise sinon l'euphorie révolutionnaire risque de se terminer en gueule de bois !
L'opportunisme de R. Ghannouchi se conjugue désormais à une patiente quête du pouvoir. Car l'homme est assez intelligent et a trop attendu pour se précipiter la tête la première dans des déclarations du genre "je serai candidat aux prochaines présidentielles". Il préfère tâter le terrain, jauger sa popularité après 20 ans d'exil. Il sait que son heure viendra ; et puis si ce n'est pas lui qui en profite, autant ne pas saborder les chances de son parti ! Il sait toutefois qu'il a une solide base très mobilisable et de nombreux "indécis" qui peuvent basculer de son côté. Il a enfin l'avantage d'avoir, contrairement à l'écrasante majorité des autres formations politiques, un positionnement très clair et un programme facilement "empaquetable" pour séduire le citoyen bêta.
Le péril vert est en marche. Les forces démocratiques doivent se mobiliser afin d'orienter la constitution en genèse vers une mise en place et une protection effective des principes républicains et laïques qui doivent présider à la vie socio-politque du pays. Il faut instaurer des garde-fous qui empêcheraient l'instauration d'une nouvelle dictature et de nouvelles restrictions des libertés. La plus grande vigilance est de mise sinon l'euphorie révolutionnaire risque de se terminer en gueule de bois !