lundi, octobre 15, 2007

‘’Pour la fourmi, la rosée est une inondation’’ (proverbe indien)

Une fois de plus… une fois de trop ! Tunis s’était réveillée groguie hier après les inondations de samedi… les deuxième en moins d’un mois. Pourtant on nous avait dit, comme à la veille de chaque automne, que toutes les précautions avaient été prises, que les canalisations avaient été ramonées, que des bassins de rétention avaient été construit… qu’on pouvait dormir tranquille !

Pourtant les mêmes scènes se répètent inlassablement chaque année : des gens marchant pied nus dans la boue avec de l’eau jusqu’aux genoux, des transports paralysés, des maisons inondées… et pour cette fois des décès qui viennent alourdir le bilan habituel !

A qui la faute ? D’abord, ces phénomènes qui étaient exceptionnels il y a quelques années sont devenus beaucoup plus fréquents. C’est une conséquence directe du réchauffement climatique : la météo est complètement déréglée et il y a une incontestable recrudescence des catastrophes naturelles sous toutes les latitudes. Mais tout de même, les pluies si torrentielles fussent-elles n’avaient rien de comparable avec les cyclones et autres tempêtes tropicales qui sévissent dans l’atlantique nord ou dans le sud-est asiatique !! Tunis n’est pas un petit village du sud de la France ou de la campagne anglaise pour s’entendre dire que ça arrive même dans les pays développés !

Force est de reconnaître que nos infrastructures sont loin de répondre à ce qu’exigeraient les normes pour protéger les nombreux quartiers de la ville et de sa banlieue situés en zones inondables. Face au défi des intempéries, Tunis en tant que capitale et vitrine du pays ne peut pas se permettre de noyer son image alors même que les autres capitales voisines ne connaissent pas ces problèmes à répétition. Tunis mérite un plan d’aménagement à la hauteur de ses ambitions de pôle régional. Car si on veut que le pays devienne un site attractif pour les investisseurs, il faudra leur donner une autre image que celles d’une capitale transformée, à la moindre averse, en Venise sans le charme de ses gondoles !

1 commentaire:

Anonyme a dit…

rien à voir avec ce post mais j'aimerais bien que tu écris un post sur toi