Une bien sinistre semaine que celle qui s’est achevée avec la disparition de Mahmoud Darwich. On était encore sous le choc de la perte de Youssef Chahine, le monde rendait encore hommage à l’œuvre de Soljenitsyne, et voici qu’un autre illustre représentant de l’art engagé décide de tirer sa révérence !
Plus que l’engagement politique, c’est le profond humanisme baignant leurs œuvres qui lie les trois hommes. Trois prophètes de la paix qui n’ont cessé de dénoncer la dictature, l’injustice et l’oppression.
Soljenitsyne et Darwich… bien des parallèles peuvent être établis entre les deux grands écrivains. Deux déçus du communisme, deux exilés qui ont porté la soif de liberté de leurs peuples au-delà des frontières de leurs patries. Si Soljenitsyne a vécu assez pour voir tomber le mur de Berlin – une chute à laquelle il a grandement contribué – Darwich, lui, a dû assister avec amertume à la construction du ‘’mur de la honte’’, une nouvelle cicatrice profonde sur sa terre bien aimée.
Mais Darwich a légué un héritage précieux : il a prouvé que même en privant un peuple de sa terre, on ne peut le priver de l’âme de sa patrie, celle qui hante l’imaginaire collectif à travers une langue et une culture qui forgent une identité plus puissante que les armes.
Il a dû avoir honte Darwich en mourant, honte des larmes de sa pauvre mère qui assistait à ses obsèques. Il est surement triste de rester exilé même dans la mort, enterré loin de son village natal rasé par l’occupant. Mais il est surement fier, fier d’appartenir définitivement à cette terre bénie, de fusionner avec ses arbres, de voler avec ses oiseaux libres. Sa voix majestueuse résonnera encore longtemps de ses poèmes puissants qui embaument notre mémoire.
Plus que l’engagement politique, c’est le profond humanisme baignant leurs œuvres qui lie les trois hommes. Trois prophètes de la paix qui n’ont cessé de dénoncer la dictature, l’injustice et l’oppression.
Soljenitsyne et Darwich… bien des parallèles peuvent être établis entre les deux grands écrivains. Deux déçus du communisme, deux exilés qui ont porté la soif de liberté de leurs peuples au-delà des frontières de leurs patries. Si Soljenitsyne a vécu assez pour voir tomber le mur de Berlin – une chute à laquelle il a grandement contribué – Darwich, lui, a dû assister avec amertume à la construction du ‘’mur de la honte’’, une nouvelle cicatrice profonde sur sa terre bien aimée.
Mais Darwich a légué un héritage précieux : il a prouvé que même en privant un peuple de sa terre, on ne peut le priver de l’âme de sa patrie, celle qui hante l’imaginaire collectif à travers une langue et une culture qui forgent une identité plus puissante que les armes.
Il a dû avoir honte Darwich en mourant, honte des larmes de sa pauvre mère qui assistait à ses obsèques. Il est surement triste de rester exilé même dans la mort, enterré loin de son village natal rasé par l’occupant. Mais il est surement fier, fier d’appartenir définitivement à cette terre bénie, de fusionner avec ses arbres, de voler avec ses oiseaux libres. Sa voix majestueuse résonnera encore longtemps de ses poèmes puissants qui embaument notre mémoire.
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